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menu accueil le vin la mémoire la cuisine la famille le rugby contact rechercher : un centaure dans les arènes d’arles (lundi 6 avril 2015, dans les arènes d’arles) incroyable, un centaure s’avance vers moi, il se nomme andy cartagena. merci de cette émotion partagée avec l’ami michel bettane. sans trucage ! posté dans la mémoire le 9 avril 2015 par dav . un demi siècle, déjà ! (photo alfons alt) posté dans la famille le 8 février 2015 par dav . le scaphandre du chevalier de beauve le premier scaphandre à casque à proprement parler fut celui du chevalier pierre rémy de beauve (garde de la marine à brest), fabriqué en 1715 à priori. le scaphandre du chevalier était constitué d’un casque de métal et d’un vêtement de cuir. le casque était relié à la surface par deux tuyaux dont l’un était alimenté en air de surface par un soufflet alors que l’autre servait à l’évacuation de l’air expiré du plongeur. le chevalier de beauve jeta ainsi les bases de ce qui allait devenir, et ce qui est resté jusqu’à nos jours, le scaphandre à casque. posté dans la mémoire le 25 octobre 2014 par dav . la petite souris grise chicote… écoutez-le, ce vieil instit, donnant à ses petits enfants une leçon de vocabulaire sur les cris des animaux : « tu le sais, bien sûr depuis longtemps, le coq chante, cocorico, la poule caquette, le chien aboie quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache, l’hirondelle gazouille, la colombe roucoule et le pinson ramage. les moineaux piaillent, le faisan et l’oie criaillent quand le dindon glousse. la grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse. et le chat comme le tigre miaule, l’éléphant barrit, l’âne brait, mais le cerf rait. le mouton bêle évidemment et bourdonne l’abeille. la biche brame quand le loup hurle. tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ? que le canard nasille, les canards nasillardent ! que le bouc ou la chèvre chevrote. que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte. que le paon braille, que l’aigle trompète. sais-tu ? que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule, que la perdrix cacabe, que la cigogne craquette et que si le corbeau croasse, la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. tu sais tout cela ? bien. mais sais-tu, sais-tu ? que l’alouette grisole. tu ne le savais pas. et peut-être ne sais-tu pas davantage, que le pivert picasse. c’est excusable ! ou que le sanglier grommelle, que le chameau blatère. et que c’est à cause du chameau que l’on déblatère ! tu ne sais pas non plus, peut-être, que la huppe pupule. et je ne sais pas non plus si on l’appelle en limousin la pépue parce qu’elle pupule ou parce qu’elle fait son nid avec de la chose qui pue. qu’importe ! mais c’est joli : la huppe pupule ! et encore sais-tu ? sais-tu que la souris, la petite souris grise : devine ! la petite souris grise chicote. avoue qu’il serait dommage d’ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir, que le geai, que le geai cajole ! » posté dans la mémoire le 25 octobre 2014 par dav . le gigot « à la sept heures » un joli menu que l’on doit à la reynière, qui place cette recette dans son panthéon personnel ( télécharger l’article original, dans l’ouvrage « 100 merveilles de la cuisine française » paru en 1971 ). menu huîtres plates gigot « à la sept heures » salade de pissenlit au lard granité à la liqueur « le gigot est, avant tout, un symbole : celui de la famille, de la gentillesse et de l’appétit bourgeois. mettons-nous à sa place un instant. que voyons-nous autour de nous ? les têtes souriantes du cercle de famille qui, s’il n’applaudit à grands cris, tressaille d’allégresse et affûte ses dents. ponchon l’a rimé : quand le gigot parait, au milieu de la table… l’on se sent beaucoup mieux, un charme vous pénètre tout un chacun voyant son appétit renaître aiguise ses chicots… il va mourir mais sur son lit mortuaire ce ne sont pas des héritiers faussement éplorés qui l’entourent. fleurant l’ail et couché sur un lit respectable de joyeux haricots… il s’adresse à tous et à chacun, débonnaire, consciencieux, serviable, car le propre d’un gigot, cuit, selon le principe est bien de satisfaire au goût de chaque type… pour un peu, et comme le melon de bernardin de saint-pierre créé pour être dégusté en famille et en tranches, on écrirait que le gigot a été conçu pour la table de fête. on le supporte mal au restaurant, tranché par un chef en portions solitaires. il est un détail – le plus – important d’un repas d’estampe ; un sujet pour nature morte au demeurant singulièrement vivante. votre chair est savante. en la verte prairie, vous ne deviez brouter que des fleurs, je parie… gigots d’agneaux, argile idéale et rosée… le cher ponchon, emporté par l’enthousiasme, veut-il nous faire croire que ce sont les gigots qui broutent plutôt que les moutons? mais l’image est belle d’une cuisinière ressemblant à quelque deshoulières et menant paître aux vallées de pré-salé une cohorte de gigots dodus, badins et joueurs. doux aussi, car … ainsi que l’a dit un docteur en sorbonne vit-on jamais gigot faire mal à personne ? il se mange sans faim… cela dit, il me plaît de trouver dans son étymologie un augmentatif de gigue, mot qui lui-même est le substantif verbal de giguer qui signifie gambader et d’où est né le terme gigolette. sa simplicité bourgeoise en prend une teinte plus familière encore, quelque peu bohème. il passe ainsi de la table de famille à celle des couples en goguette, sous la tonnelle : on a bon appétit à vingt ans et l’amour se nourrit mieux de gigot saignant que de pigeonneaux frêles. un poète du siècle dernier le laissait pressentir : gigot, recevez mon hommage souvent j’ai dédaigné pour vous chez la baronne ou la marquise la poularde la plus exquise… mais ne dédaignait-il pas, autant, la marquise, au profit de la gigolette affamée de nourritures solides, de rires et de baisers ? car en somme le gigot a ceci de bien à lui qu’il est partout à sa place (et tel gigot en croûte à la façon de thuilier, le maître des baux, honore un repas d’apparat) et jusque dans l’assiette anglaise des mornes minuits de brasserie, quand la chair est triste et que toutes les ivresses sont bues. partout à sa place, sans doute, mais à travers l’idée-force que l’on s’en fait : sa pérennité familiale, sa solidité bourgeoise. et, quelquefois se régaler d’un gigot d’occasion ou d’inadvertance, c’est aussi regretter d’avoir quitté la voie droite où règne le vrai gigot, le gigot du foyer, lorsque… …une servante brave vient d’entrer, dans ses bras portant, robuste et grave, ce fardeau précieux. aimer le gigot frotté d’ail, rôti à point, à la française, n’est pas forcément dédaigner le gigot bouilli sauce menthe des beaux dimanches anglais, comme disait kipling. non plus ce gigot à la sept heures qu’inventa peut-être alexandre dumas, dont il raffolait en tout cas, et qui se mange à la cuillère, comme le lièvre à la royale et certaines daubes provençales. la recette du gigot « à la sept heures » 1 gigot 100 g de jambon maigre 100 g de lard gras 150 g de couennes sel, poivre, laurier, ail 2 gros oignons 3 verres d’eau 2 verres de vin blanc tailler le lard gras et le jambon en languettes. en piquer le gigot. le piquer également de caïeux d’ail. garnir le fond d’une marmite on terre de couennes de lard. y ajouter les oignons en rouelles. poser le gigot par-dessus, saler et poivrer, ajouter une feuille de laurier et mouiller de l’eau et d’un verre de vin blanc. couvrir la marmite d’une assiette creuse. coller celle-ci aux bords de la marmite avec du papier ou une pâte faite de farine et d’eau. mettre dans l’assiette l’autre verre de vin blanc et cuire, à petit feu, sept heures. si le vin de l’assiette s’est totalement évaporé, le remplacer. » servir avec un vin de cahors, idéalement « les laquets » ou mieux encore « la marguerite » de cosse & maisonneuve. posté dans la cuisine le 20 juillet 2014 par dav . la ruse de pelé (brésil vs uruguay, 17 jui